numéro 28
dossier : Ken Liu – Aliette de Bodard
Responsable du dossier : Pierre Gévart
Format livre
192 pages – disponible
Prix : 14,99 € (dont 3,99 € de frais de port)
Format numérique
4,90 € / Tout en couleurs et avec des nouvelles en bonus !
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éditorial 28
EXTRAIT
En 2013, Aliette de Bodard et Ken Liu ont joué les incontournables des grands prix littéraires de la SFF que sont les Prix Locus, Nebula et Hugo. Finalistes, et parfois avec plusieurs textes, pour ces trois prix, ils les ont remportés tous les trois à eux deux. Aliette de Bodard, avec sa nouvelle «Immersion» a ainsi raflé le Locus et le Nebula, et Ken Liu a quant à lui été consacré une nouvelle foispar le Hugo pour l’excellent «Mono No Aware», dont Galaxiesa publié la traduction dans son numéro25, en septembre 2013. Ni Ken, ni Aliette ne sont en effet des inconnus pour les lecteurs de Galaxies, qui ont depuis longtemps eu la chance de les découvrir dans les pages de la revue. J’avais rencontré Aliette de Bodard, française et francophone écrivant en anglais, lors de la convention mondiale de Montréal, en 2009, où nous siégions tous deux à une tribune sur la science-fiction française.
Elle m’avait envoyé un premier texte –«Chute d’un papillon au point du jour»–qui m’avait attiré par son ton différent, un mélange d’intelligence, de métissage, de projection, le tout se traduisant par une ambiance indéfinissable, et m’avait aussitôt poussé àle faire traduire par Camille Thérion, dans Galaxiesnuméro10. C’est Jean-Michel Calvez, chargé dans notre comité de rédaction de la recherche des textes anglo-saxons, qui m’avait quant à lui signalé Ken Liu, avec «Simulacres», dont il avait lui-même assuré la traduction dans Galaxiesnuméro21. Il y a une parenté entre ces deux auteurs, les qualités de l’écriture d’Aliette se retrouvent chez Ken, et peut-être certaines ressemblances dans leurs itinéraires personnels peuvent-elles expliquer cela. C’est la raison pour laquelle nous avons eu envie de les interviewer ensemble dans un entretien croisé à travers lequel ils se dévoilent un peu plus. (…)