numéro 44
dossier: orson scott card
responsable du dossier: Pierre-Alexandre Sicard

Format livre
192 pages – disponible
Prix : 14,99 € (dont 3,99 € de frais de port)
Format numérique
4,90 € / Tout en couleurs et avec des nouvelles en bonus !
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éditorial 44
EXTRAIT
EN 1967, L’AUTEUR et anthologiste Harlan Ellison décidait de briser les codes de la science-fiction anglo-saxonne en réunissant un ensemble de textes, écrits par les grands noms du genre, et dont chacun devait être «dangereux», l’auteur étant invité à expliquer à la fin de sa nouvelle en quoi celle-ci était dangereuse. Les quatre premiers textes étaient signés Lester del Rey, Robert Silverberg, Frederik Pohl, Philip Jose Farmer, et cela continuait à l’avenant. Les éditions J’ai Lu, en France, avaient publié la traduction française des 33 textes de ce premier volume en deux tomes, en 1975, et j’ai encore le souvenir du choc qu’avait alors représenté pour nous la découverte de cette «nouvelle vague», même avec huit ans et mai 68 de retard. En 1972, Harlan récidivait avec Again, Dangerous Visions, chez Doubleday (aujourd’hui disponible en VO et en ePub), 43 titres parmi lesquels des textes d’Ursula K. Le Guin, Gene Wolfe, Kurt Vonnegut, Ray Bradbury.
Mais en France, la vague connaissait le début de son creux, et le deuxième recueil ne fut jamais traduit. Une troisième fois, Harlan Ellison remettait l’ouvrage sur le métier, et commençait à réunir des textes pour un recueil en trois volumes, réunissant 102 auteurs: The Last Dangerous Visions, qui devait initialement sortir en 1973, puis 1979,puis finit par devenir un de ces ouvrages non achevés, une de ces légendes de l’édition: une anthologie aussi importante sans doute que pour le cinéma le Dunede Jodorowsky, et tout aussi mythique.
Dans le second volume potentiel, à côté d’une nouvelle de Philippe Curval, en version bilingue, “Geriatric Ward”, un texte d’Orson Scott Card qui, du coup, comme beaucoup d’autres, ne fut jamais publié. Pierre-Alexandre Sicart, qui a de longue date établi une solide relation avec Card, s’est donc proposé de le traduire pour nous. (…)