numéro 58

 

dossier: julia verlanger

responsable du dossier: Didier Reboussin

Format livre

192 pages – disponible
Prix : 14,99 € (dont 3,99 € de frais de port)

Format numérique

4,90 € / Tout en couleurs et avec des nouvelles en bonus !

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éditorial 58

 

   
EXTRAIT
L
e dossier de ce numéro est consacré à une auteure (ou autrice) majeure de la science-fiction: Julia Verlanger. Et pourtant, cette autrice (ou auteure) n’a pu se faire connaître que sous un nom masculin: celui de Gilles Thomas. Car telle était alors la situation, et l’état de la société et particulièrement de la société des amateurs de science-fiction, le fandom du milieu du siècle précédent. Si une autrice (bon, à la fin, il faut que je me décide!) de l’envergure de Julia Verlanger pouvait parfaitement signer sous son nom et avec son genre des nouvelles dans diverses revues qui n’étaient pas toujours confidentielles, en revanche, dans une collection où existait le souci de rentabilité commerciale, il n’était pas concevable de publier sous un nom féminin L’Autoroute Sauvage, Horlemonde, Les Portes sans retour, et près de vingt romans, dont la plupart restent des piliers du Fleuve Noir Anticipation.

Aujourd’hui, Julia Verlanger –née Éliane Grimaître le 7 décembre 1929 –est redevenue Julia Verlanger et un prix littéraire porte son nom, qui distingue chaque année l’œuvre de science-fiction qui semble la plus représentative du genre dans la production francophone. Il était donc non seulement juste mais nécessaire que Galaxies lui consacre un dossier et Didier Reboussin nous en a concocté un savoureux. En plus de deux nouvelles de Julia/Gilles Thomas/Verlanger, incluses dans son dossier, Didier nous offre deux textes qui s’inscrivent chacun dans un des univers de l’écrivaine: un texte signé par lui-même et un autre de Thomas Géha où nous retrouvons avec plaisir le personnage principal d’Alone. Au total, nous avons donc dans ce numéro de Galaxies huit nouvelles. Parmi les quatre de la section générale, on retrouve en premier lieu Ken Liu que Galaxies avait été la première à publier en France. Avec «Ceux qui restent», Ken explore la thématique du téléchargement humain. (…)

Pierre Gévart