numéro 59bis
inédits de christine renard
Format livre
192 pages – disponible
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éditorial 59bis
EXTRAIT
Christine Renard est née le 9 février 1929 à Lucenay-les-Aix, charmant village de la Nièvre situé à une vingtaine de kilomètres de Moulins. Son frère Michel verra le jour huit ans plus tard, en 1937. Les deux enfants et leurs parents résideront dans cette localité durant toute la période de la guerre. Très tôt, l’écriture lui est une nécessité ainsi qu’en témoignent les nombreux cahiers dans les pages desquels elle griffonnait, d’une écriture impatiente, poèmes et récits. Enfin, une courte nouvelle trouve place dans le « banc d’essai » du numéro 99 de la revue Fiction : « Le Signe des Gémeaux ». Un double 9 remarqueraient les numérologistes, chiffre que l’on retrouve à l’aube et au terme de sa trop brève existence.
En octobre 1961 parait en Italie Gli Occhi pieni di stelle, piratage manifeste d’un roman lauréat du Grand Prix International du Roman de Science-Fiction et d’Anticipation qui demeure, à ce jour, toujours inédit en France. Fort heureusement, elle sera mieux servie deux années plus tard avec A contre temps, édité par Hachette dans la collection du « Rayon Fantastique », un roman où déjà, quelques-unes de ses préoccupations apparaissent : l’espace, le temps, les relations humaines, l’amour et ses conséquences. Nou sommes en 1963 : année charnière. Son père vient de décéder quelques semaines après le mariage de son fils Michel et Christine à rencontré Claude-F. Cheinisse au mois de février. Entrée au C.N.R.S., elle continue d’écrire tout en préparant sa thèse de psychologie.
« Christine et Michel se sont déjà beaucoup rapprochés depuis qu’il a atteint l’âge adulte et embrassé une carrière scientifique, nous dira Claire, sa nièce, qui a participé considérablement aux deux livraisons que Galaxies-Mercury lui consacre. Bien qu’il réside à Clermont – où il vit toujours -, elle vient souvent le consulter pour obtenir des informations à propos de certains de ses écrits. » La suite, ce n’est pas rien. Essais, nouvelles, traductions (depuis 1962 avec le roman de Jack Williamson La Nef d’antim), romans, dont quelques-uns pour la jeunesse : les années 60 et 70 seront particulièrement bien remplies en dépit des aléas de l’édition et d’une époque où il était bien difficile de publier de la science-fiction sans user d’un pseudonyme masculin…
Christine nous a quitté le 7 novembre 1979, « des suites d’une longue maladie ». « Son œuvre est un chant simple et pur et doux-amer de violon ou de flûte », écrira George W. Barlow. Comme l’a fait auparavant André-François Ruaud, nous ne saurions mieux conclure. (…)