numéro 68
dossier: Boris Vian
Responsable du dossier: Louis Gévart

Format livre
192 pages – disponible
Prix : 14,99 € (dont 3,99 € de frais de port)
Format numérique
4,90 € / Tout en couleurs et avec des nouvelles en bonus !
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éditorial 68
EXTRAIT
Quelqu’un a demandé: «que se passerait-il si une mission martienne ramenait sur terre une bactérie très dangereuse?» Nous étions le 10 mars 2020, et j’avais répondu «Regardez la télévision, lisez les journaux, écoutez la radio dans les jours et les mois qui vont suivre, et vous aurez votre réponse». Le thème de la pandémie, ou plus simplement de l’épidémie a été souvent traité par les auteurs de science-fiction, peut-être pour s’affranchir de la peur, un peu comme les enfants adorent qu’on leur raconte l’histoire du loup qui dévore le Petit Chaperon rouge. Mais cette fois, le loup est dans la bergerie. Jean-Michel Calvez ouvre une nouvelle rubrique: le Grand Article, avec un texte consacré aux pandémies dans la SF: Résilience et Renaissance.
Alors cela fait du bien aussi de se changer complètement les idées, tout en ne transigeant pas sur notre passion pour l’imaginaire. En ce sens la nouvelle de Sylwen Norden, lauréat du palmarès du Prix le Bussy 2020, joue bien son rôle, tout comme le fait en dessins le voyage immobile de Bert Domeh. Mais bien avant tous ces événements, nous avions pensé construire ce numéro autour d’un double anniversaire: celui de la naissance de Boris Vian, d’abord, et ensuite celui de la mort d’Alain le Bussy.
Il y a donc cette année cent ans qu’est né Boris Vian, cette étoile filante de la littérature, de la musique, de la chanson, de la création française dont les livres, s’ils ne s’inscrivent pas formellement dans notre genre, en relèvent pourtant clairement. J’ai toujours placé L’Écume des Jours, L’Herbe rouge ou L’Arrache-Cœur au même niveau que les romans de Philippe K. Dick, que…(…)