EXTRAIT
Le premier lecteur d’un numéro de Galaxies, c’est son rédacteur en chef. Et ce lecteur attend de la lecture ce qu’on est en droit d’en attendre: la découverte et le dépaysement. À ce titre, je dois beaucoup au travail et à la passion de tous ceux qui viennent me proposer tel ou tel sujet de dossier et, ce faisant, me précipitent dans un nouvel univers. Car c’est comme cela, chers lecteurs: tous les deux mois, je saute dans un nouvel univers, riche encore du souvenir de tous ceux par lesquels est passé mon chemin, et imaginant déjà avec gourmandise ceux qui vont encore se présenter.

J’apprécie que les responsables des dossiers me surprennent avec les propositions les plus diverses et les plus alléchantes, construisant ainsi avec moi une collection de Galaxiesà vocation encyclopédique.La plupart du temps, ceux qui me font ces propositions ont déjà une longue expérience de la science-fiction –que ce soit au travers de leur collaboration avec tel ou tel support, tel ou tel éditeur, ou tout simplement de leurs années de passion, car, chacun le sait, il est difficile de simplement s’intéresser à la science-fiction sans se passionner, sans devenir ce qu’on appelle un fan et donc sans intégrer le fandom. On y compte aussi des débutants (en matière de dossier) qui viennent y exécuter leurs premiers vols, avec toute la fraîcheur que cela implique.

Bref, voletant lui-même d’une Galaxie à l’autre, le rédacteur en chef est un homme heureux!Cette fois, donc, c’est Patrice Lajoye qui ouvre le portail entre les mondes, et ce n’est pas un perdreau de l’année! Collaborateur de la première heure de Galaxies nouvelle série, et pendant huit ans lui-même rédacteur en chef de notre petite sœur Géanterouge, animateur de plusieurs revues et dirigeant avec son épouse Victoriya une maison d’édition centrée sur les littératures en langues slaves, Lingva, il est venu me proposer un dossier sur David Brin. (…)