EXTRAIT
Lorsque nous avons lancé l’appel à textes invitant ceux qui le souhaitaient à nous envoyer des nouvelles uchroniques, les plus optimistes d’entre nous s’attendaient à recevoir une cinquantaine de textes. En fait, nous en avons reçus 154. Le comité de sélection était composé de quatre personnes: Karine Goblet, Bertrand Campeis, Jean-Guillaume Lanuque et moi-même.Devant cette abondance de textes, nous avons décidé de prendre notre temps. Notre méthode a été la suivante: chaque semaine, pendant quatre mois, nous avons lu, analysé, mis de côté dix nouveaux textes. Les points que nous avons étudiés étaient les suivants: s’agit-il bien d’une uchronie –et c’était bien sûr une condition sine qua non –, la qualité littéraire, la vraisemblance historique, la qualité du scénario, et enfin l’impression générale. Au terme de ces quatre mois, il est apparu qu’une trentaine de textes étaient d’une facture suffisante pour espérer accéder à la publication.

Ceci ne veut pas dire d’ailleurs que les cent vingt autressoient renvoyés dans un néant: nombreux sont ceux qui auraient pu aussi, au prix peut-être de quelques améliorations, accéder aussi à la publication. Tout choix est arbitraire! Bref, nous en avons retenu quatorze pour être intégrés dans le numéro classique de Galaxies: neuf dans l’édition imprimée, les cinq autres dans l’édition numérique. Ils portent sur différentes époques, et curieusement, aucun sur la bataille de Waterloo! 14 pour 154 ça ne voulait pas dire que les 140 autres uchronies n’étaient pas bonnes et même parfois nous eûmes à choisir avec difficulté entre des uchronies sur des sujets très proches voire identiques alors que nous n’en voulions qu’un! C’est cela qui nous a amenés à concevoir ce numéro75bisavec quinze autres nouvelles uchroniques, variées, différentes, toutes avec leur intérêt, leurstyle, leur angle d’attaque. (…)