numéro 24

 

Dossiers : 1-André Ruellan   2-La SF Chinoise

Responsables des dossiers : 1-Patrice Lajoye  2-Pierre Gévart

Format livre

192 pages – disponible
Prix : 14,99 € (dont 3,99 € de frais de port)

Format numérique

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éditorial 24

 

   
EXTRAIT
C
e qui intéresse Galaxies, c’est la science-fiction, toute la science-fiction, dans toutes ses dimensions. Cela inclut d’abord la science-fiction historique, celle des grands auteurs qui ont construit, dans les pays anglo-saxons bien sûr, mais aussi en France un corpus qui reste nourricier. Parmi ces auteurs de Sf française, André Ruellan occupe sa pleine part. André affectionnait à ses débuts les pseudonymes en «Kurt». Kurt Wargar, Kurt Dupont, et surtout Kurt Steiner. Parmi les textes qui jalonnèrent mon chemin vers la SF, Le disque rayé reste comme un des plus forts. Steiner ouvrait là, littéralement d’autres dimensions, et une envie d’écrire, de lire, de découvrir était née. J’avais invité André Ruellan / Steiner à la convention nationale de Bellaing, en 2009, au cours de laquelle je l’avais interviewé. J’ai plaisir aujourd’hui à l’accueillir dans un dossier préparé par Patrice Lajoye, qui à son tour l’a interrogé sur un parcours d’une richesse et d’une diversité étonnantes.

Au début de cette année, André Ruellan nous a reçus une nouvelle fois avec Patrice et Joseph Altairac. Il nous avait alors promis un texte, et il a tenu cette promesse: avec «Obsolescence», il s’attaque en le décalant de manière surprenante et combien inquiétante à une des maladies fléaux de notre temps, avec l’acuité du regard du médecin. Mais nous parlions de tous les espaces de la science-fiction. Et les lecteurs savent qu’il y a dans le projet éditorial de la revue cette volonté d’aller fouiller tous les champs culturels à la recherche des traces partout présentes de cette littérature. Cette fois, c’est la Chine. Voilà un grand pays, en passe de redevenir un géant économique, tout comme il l’est en matière de démographie. Un pays si vaste et si peuplé qu’il se suffit à lui-même comme lectorat et comme marché, avec la revue homologue de Galaxies qui tire là-bas à 400000 exemplaires! Or, il y a une SF chinoise. Yan Wu, ancien rédacteur en chef de cette revue (science-fiction world), écrivain lui-même, et aujourd’hui titulaire à l’université de Beijing de la chaire de littérature de science-fiction (la seule existante en Chine) a donc accepté de devenir auprès de nos lecteurs l’ambassadeur de cette SF chinoise. (…)

Pierre Gévart